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« Viol – défi de justice » : ce soir, mardi 26 mars 2024, sur France 5 (vidéo) Viol, défi de justice nous immerge dans la complexité de cette justice de l’intime devenue enjeu de société.
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« Viol – défi de justice »
Depuis le mouvement #MeToo en 2017, les plaintes pour viol ont doublé. Mise au défi, comment la justice prend-elle en charge cette parole ? Grâce à une autorisation exceptionnelle, Viol, défi de justice nous immerge dans un procès à la cour criminelle de Nantes. Quatre ans plus tôt, lors d’une soirée d’été, deux jeunes gens de 18 et 22 ans ont eu une relation sexuelle. « Un viol », affirme la plaignante. « Un rapport consenti », plaide l’accusé. En l’absence de preuve et de témoin, c’est parole contre parole. Comment les magistrats vont-ils se forger une intime conviction ? Face à la prise de conscience collective sur les violences sexuelles, font-ils évoluer leur réflexion et leur pratique ? Cette affaire serait-elle arrivée devant une cour de justice avant #MeToo ? Durant deux jours, cinq magistrats vont écouter parents, proches, enquêteurs, experts et avocates dessiner deux parcours de vie ordinaire dont la trajectoire a basculé au cours d’une fête banale.
Viol, défi de justice raconte la complexité de cette justice de l’intime devenue enjeu de société.
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Juste après
Le documentaire sera suivi d’un débat animé par Karim Rissouli dans C ce soir avec :
Victoire Tuaillon, journaliste
Anne Bouillon, avocate
Christian Saint Palais, avocat
Laurent Metterie, réalisateur
Laetitia Dhervilly, haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes
Le documentaire « Comme si j’étais morte » prendra ensuite le relais !
C’est un chiffre noir : celui de la prostitution des mineurs. Principales victimes : les jeunes filles placées dans les foyers de l’Aide sociale à l’enfance. Comme si j’étais morte raconte l’esclavage sexuel subi par trois jeunes femmes, et le combat d’éducateurs pour tenter de les sauver.
Partout en France, le nombre d’affaires liées à la prostitution des mineurs est en constante augmentation. Parce qu’elles sont plus vulnérables que les autres, les jeunes filles confiées à l’Aide sociale à l’enfance en sont les principales victimes. Elles représenteraient 80 % des mineures en situation de prostitution.
À travers une immersion inédite de plusieurs mois dans un foyer de la protection de l’enfance, Comme si j’étais morte raconte le parcours de trois jeunes femmes âgées de 14 à 25 ans. Eva, la cadette, multiplie les fugues. Ses éducateurs, engagés mais à bout de force, tentent de la sortir des griffes de proxénètes. Lucie, 18 ans, s’est extirpée de l’emprise de son « lover boy » il y a quelques mois. Elle revient sur sa descente aux enfers pour mieux la mettre à distance. Chloé, l’aînée, a aussi connu la violence des passes. Aujourd’hui, cette ancienne résidente du foyer se reconstruit en réparant ses petites sœurs d’infortune et en mettant en garde celles qui idéalisent la prostitution.
Avec nuances et sensibilité, ce film tente d’apporter un éclairage nécessaire sur un phénomène complexe en pleine expansion.
« Viol – défi de justice » un documentaire et un débat ce soir dès 21H05 sur France 5 ou en streaming sur France.TV