« Une Planète : deux mondes sauvages » : épisode 2 « Hémisphère Nord » ce mardi 18 juillet 2023 sur France 2


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« Une Planète : deux mondes sauvages » : épisode 2 « Hémisphère Nord » ce mardi 18 juillet 2023 sur France 2. Demain soir dès 21h10 sur France 2, place au dépaysement le plus total. Direction l’hémisphère Nord pour (re)découvrir la beauté du monde sauvage…

« Une Planète : deux mondes sauvages » : épisode 2
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« Une Planète : deux mondes sauvages » : épisode 2 « Hémisphère Nord »

L’hémisphère Nord abrite un monde sauvage dominé par les forces de la nature, mais aussi transformé par l’homme, de l’Arctique aux forêts équatoriales de l’Asie.

L’Amérique du Nord est le territoire de tous les extrêmes. Seuls les plus adaptables parviennent à saisir les opportunités que ce vaste continent leur offre. Les Rocheuses sont le royaume du lynx du Canada, unique félin capable d’affronter la brutalité de l’hiver. En cette saison, se nourrir est un défi de tous les jours pour ce chasseur solitaire. Opportunistes, les ours noirs de Colombie-Britannique savent tirer parti de toutes les richesses des côtes sauvages. En descendant, la marée leur offre un véritable festin. Quand la température est idéale, un spectacle unique illumine les forêts d’Amérique du Nord : les mâles lucioles envoient des signaux aux femelles. Ils ne vivent que quelques semaines, alors le temps leur est compté pour se reproduire. Les Grandes Plaines du centre des États-Unis abritent de drôles de petits rongeurs, les chiens de prairie. Ils n’ont nulle part pour échapper à leurs nombreux prédateurs. Pour les éviter, ils creusent des terriers, et les adultes montent la garde et alertent le groupe par des cris. À l’ouest des Rocheuses s’étend un vaste désert, où vit le géocoucou, un oiseau coureur, plus à l’aise sur terre que dans les airs. Le temps presse pour trouver de quoi se nourrir, car les températures atteignent rapidement 40 °C, et ses proies ne tardent pas à se mettre à l’abri.

C’est dans l’Arctique qu’on observe les changements climatiques les plus rapides. Avec la fonte des glaces, les ours blancs perdent leur territoire de chasse. Dans la baie d’Hudson, loin de la banquise, certains ont récemment élaboré une stratégie de chasse totalement inédite. Agiles et ingénieux, ces excellents chasseurs sous-marins profitent d’un grand rassemblement de baleines bélugas près des côtes.


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Dans le nord de l’Asie, près du cercle arctique, d’autres groupes d’ours blancs ont développé une tactique tout aussi remarquable. Ils s’attaquent alors aux morses, autres victimes du rétrécissement de la banquise. Ces animaux imposants trouvent refuge depuis peu au sommet de falaises. Apeurés, ils tentent de regagner la mer, et c’est la chute. Il suffit aux ours d’attendre pour se servir. Des primates fascinants, les rhinopithèques de Roxellane, au pelage doré et au visage bleu, peuplent les plus hauts sommets de Chine, dans l’Himalaya. Pour ces primates combatifs, la force du groupe est la clé de la survie.

En Iran, dans l’enfer du désert de Lout, le plus chaud au monde, peu d’animaux sont armés pour survivre. Des oiseaux migrateurs y font escale. Pour profiter de leur passage et les attirer, une vipère a évolué de manière exceptionnelle. Sa pratique de l’art du leurre et du camouflage est stupéfiante. Dans les plaines du nord de l’Inde, le petit lézard Sarada cherche au contraire à briller par tous les moyens. Pour attirer l’œil des femelles, il déploie sous sa gorge un éventail coloré. Les jungles d’Asie sont si denses que les animaux communiquent par des cris. Chaque matin, un chant étrange et mélodieux monte de la forêt. C’est celui du rhinocéros de Sumatra, dont il reste à peine 70 individus aujourd’hui. Ils vivent pour la plupart sous protection. En Indonésie, le requin-baleine est aussi protégé. Sa pêche est interdite et il est nourri par l’homme.

La cohabitation entre l’homme et l’animal est aussi à réinventer en Europe, ce continent surpeuplé et métamorphosé par la civilisation. Il existe malgré tout quelques contrées protégées et intactes, comme les forêts de Finlande où vivent les ours bruns ou le delta du Danube où viennent se nourrir les pélicans blancs. Mais les villes gagnent toujours plus sur la nature, et d’autres espèces n’ont d’autre choix que de s’adapter. À Gibraltar, quatre familles de macaques de Barbarie se partagent un territoire complètement urbanisé. Et le hamster d’Europe s’invite dans un endroit inattendu. Il vit caché dans les coins de verdure du vaste cimetière de Vienne en Autriche, et profite des fleurs fraîches et de la cire des bougies qui ornent les tombes. Le lynx ibérique a frôlé l’extinction, et un parc naturel au sud de l’Espagne a été créé pour sa protection. Aujourd’hui, 700 lynx y vivent en liberté.

Anecdotes de tournage

Nombre de jours de tournage : 307

– Dans la baie d’Hudson, au Canada, l’équipe de tournage a joué la chanson de Jurassic Park pour attirer les bélugas.

– Au même endroit, un ours polaire a ramassé l’ancre du bateau au fond de la mer pour la remonter à la surface dans sa mâchoire.

Quartier impopulaire

– Aux États-Unis, plusieurs personnes du public ont demandé à l’équipe de tournage si certains cameramen étaient morts, alors qu’ils étaient allongés face cachée dans des rivières pour filmer.

« Une Planète : deux mondes sauvages » en streaming et replay sur FranceTV

« Une Planète : deux mondes sauvages » en streaming vidéo puis replay sur la plateforme France.TV