« Zone Interdite » et « Enquête exclusive » du 11 décembre 2022 : sommaire et reportages de ce dimanche soir sur M6 (vidéos)


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« Zone Interdite » et « Enquête exclusive » du 11 décembre 2022 : sommaire et reportages de ce dimanche soir sur M6 (vidéos). Voici le sommaire et les reportages de ce dimanche soir sur M6 dans vos deux magazines d’information « Zone interdite » puis « Enquête exclusive ». Rendez-vous M6 ou en replay sur 6PLAY dès 21h10.

« Zone Interdite » et « Enquête exclusive » du 11 décembre 2022
© Thomas PADILLA / Stéphane RUET / Agence 1827 / Fun Radio

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« Zone Interdite » et « Enquête exclusive » du 11 décembre 2022
Zone interdite : Paquebot du futur : l’incroyable défi des chantiers de Saint-Nazaire

C’est un lieu mythique, symbole du savoir-faire industriel français et du mythe des paquebots de croisières. Pendant trois ans, les équipes de Zone Interdite ont pu suivre en exclusivité aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) la construction d’un paquebot révolutionnaire : le World Europa. Il vaut un milliard d’euros et cumule les records. Il pourra accueillir jusqu’à six-mille-sept-cents passagers et dispose d’un parc d’attractions inédit. Ses lignes sont futuristes et cassent les codes. Et surtout, il s’agit du paquebot le plus propre jamais construit car propulsé au gaz naturel liquide (GNL). Sa construction est un défi technologique et une aventure humaine hors-norme. Pendant trois ans, deux-mille-cinq-cents femmes et hommes y ont œuvré jour et nuit. Ouvriers, décorateurs, ingénieurs ou agents d’entretien aux missions extrêmes : ils incarnent l’élite de leur profession et leur savoir-faire sont uniques.

Parmi eux, Wendy, une jeune maman de 27 ans qui exerce un métier particulièrement dangereux. Elle est soudeuse dans l’atelier « 180 Tonnes ». C’est ici que sont conçues les pièces les plus stratégiques du navire. Arrivée depuis seulement deux ans, elle va se démener pour accomplir ses missions avec succès et s’imposer dans ce milieu.
Clément, ingénieur et architecte de 37 ans, est responsable de toute la partie arrière du paquebot. Une zone primordiale car elle cumule les éléments les plus spectaculaires : le plus grand toboggan du monde et un lustre en cristal de plusieurs millions d’euros. Charge à lui de coordonner ces installations à haut risque ! Mais sur un projet d’une telle ampleur, rien ne se passe jamais comme prévu.

Nous avons aussi suivi des professionnelles qui œuvrent dans l’ombre mais dont le travail force l’admiration : on les appelle « les filles du nettoyage ». Lydie et sa brigade sont des as du ménage de l’extrême. Leur terrain de jeu : salles des machines, cheminées au fioul, cales du navire. Un métier dangereux et très dur physiquement, qu’elles n’échangeraient pour rien au monde.


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Sur le chantier, Antoine fait partie des figures incontournables. C’est le pro des échafaudages, un métier indispensable, et il connait le bateau comme sa poche. Mais Antoine est surtout un fan inconditionnel de croisières ! Il collectionne tout un tas d’objets insolites et filme tout. Il n’a qu’une hâte : voir le navire terminé et embarquer !

Jusqu’au jour de la livraison du paquebot il y a tout juste un mois, nous avons suivi l’épopée industrielle du World Europa à travers les femmes et les hommes qui ont participé à sa construction. Ils sont tous animés par le même objectif : faire honneur au savoir-faire historique des Chantiers de l’Atlantique.

Enquête exclusive : Mer Noire : le carrefour maritime de la peur

Située entre l’Ukraine, la Russie et la Turquie, la mer Noire est au cœur de toutes les inquiétudes. C’est autour de ses ports (Kherson, Odessa, Marioupol, Sébastopol) et de ses 3 400 kilomètres de côtes (partagées avec la Bulgarie, la Roumanie et la Géorgie), que se joue une partie du destin de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Grande comme les ¾ de la France, la mer Noire, trait d’union entre l’Orient et l’Occident, a longtemps été l’un des berceaux de l’humanité. Mais aujourd’hui, elle se réveille chaque matin dans le fracas des armes. Les plages sont minées, des navires sont coulés, les pêcheurs sont contraints de rester au port, des centaines de milliers de riverains ont dû s’exiler. Et la route maritime du blé, empruntée pour nourrir le Moyen Orient et l’Afrique, ne survit que grâce à de fragiles accords diplomatiques.

Même Sébastopol, en Crimée, la capitale de la marine militaire russe en mer Noire n’est plus en sécurité. La presqu’île de Crimée (annexée par la Russie en 2014) a en effet été attaquée à plusieurs reprises par des drones ukrainiens. Et le pont géant de Kertch a subi de graves dommages suite à un attentat à l’explosif en octobre dernier. Le conflit a transformé la mer Noire en mer de tous les dangers.

Pour s’adapter et survivre, beaucoup prennent tous les risques. Comme Slavyk, le camionneur ukrainien qui ouvre de nouvelles routes du blé sous la menace des missiles. Florian, le Français qui produit 10 000 tonnes de céréales par an, et Dmytro, le transitaire ukrainien, se bagarrent 24 heures sur 24 pour trouver des camions et des bateaux afin d’exporter leurs récoltes à l’autre bout du monde.

À Odessa (Ukraine), port par lequel transite 80% du commerce maritime de l’Ukraine, Ariel l’armateur perd chaque jour une fortune à cause de ses navires immobilisés par le blocus russe. Mais la vie continue… malgré tout. Nika une jeune restauratrice formée à Paris, a rouvert son restaurant à deux pas des check-points et des de sacs de sable.

À Sébastopol (Crimée), les touristes venus de Moscou ont envahi les plages cet été. Tandis que certains fêtent la gloire de la marine russe, d’autres rejoignent un camp hippie et pacifiste, quitte à oser critiquer la guerre lancée par Vladimir Poutine.

Seule gagnante du conflit en mer Noire, Istanbul la Turque, qui en contrôle l’entrée par le détroit du Bosphore. C’est l’unique lieu où les deux ennemis sont contraints de travailler ensemble pour garantir les exportations de céréales d’Ukraine.

Sous l’égide des garde-côtes turcs et de l’ONU, des contrôleurs ukrainiens et russes montent à bord des cargos pour vérifier les cargaisons. C’est aussi à Istanbul que se réfugient de plus en plus les jeunes Russes qui fuient leur pays. Comme Maxim, Vika et Karina, 22 ans chacun, et déjà en route vers un exil incertain.

« Zone Interdite » et « Enquête exclusive » en replay

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