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« Capital » et « Enquête exclusive » du dimanche 1er mai 2022. Ce dimanche soir sur M6, vous avez rendez-vous avec « Capital » puis « Enquête exclusive ». Egalement en replay sur 6PLAY. Découvrez maintenant le sommaire et les reportages de vos deux magazines d’information.
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« Capital » et « Enquête exclusive » du dimanche 1er mai 2022 : sommaire et reportages
« Capital » dès 21h10 :Acheter et fabriquer français : le grand pari du made in France !
🇫🇷 Vivre 100% made in France sans se ruiner : chiche ? 🇫🇷
Dans un élan patriotique quasi unanime, trois Français sur quatre se disent prêts à payer plus cher pour acheter des produits fabriqués en France. À une condition, que ce changement de mode de consommation n’impacte pas leur budget de plus de 10%. Mais des vêtements à la décoration ou à l’équipement de la maison, est-il seulement possible de trouver tous ces produits aux couleurs du drapeau tricolore ? Trouver tout ce dont on a besoin chez soi, et en prime sans se ruiner, c’est donc le grand défi que notre équipe devra relever. Canapé, tee-shirt, réfrigérateurs, peut-on tout trouver « made in France » ? À quel prix ? Le niveau de qualité est-il toujours au rendez-vous ? Quels sont les nouveaux acteurs qui montent en puissance grâce à la fabrication française ? Quelles solutions ont-ils trouvé pour concurrencer les pays où la main d’œuvre est moins chère ? Le début d’une longue quête, qui nous emmènera de surprise en surprise, sur les routes du 100% made in France.
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🇫🇷 Made in France : peut-on vraiment relocaliser chez nous ? 🇫🇷
Pour les Français, la crise du Covid a servi d’électrochoc : d’un coup, nous avons subi des pénuries de masques ou de produits médicaux vitaux. Révélation d’une réalité cruelle : 80% des principes actifs de nos médicaments proviennent aujourd’hui de Chine ou d’Inde. Et on ne compte plus les secteurs où notre dépendance asiatique est devenue écrasante : high-tech, textile, automobile. Résultat : nos importations ont atteint 585 milliards d’euros en 2021, plombant notre déficit commercial à 85 milliards d’euros, un record ! Et pourtant, après 40 ans de délocalisation, l’heure semble être à la remobilisation. Aujourd’hui : certains fabricants font le pari de rapatrier tout ou partie de leur production en France. C’est le cas dans des univers aussi sinistrés que le textile, avec le jean, un produit des plus mondialisés ! Des marques populaires comme Jules ou Pimkie et de nouvelles marques comme 1083 misent sur le made in France. Et même pour un médicament aussi stratégique que le paracétamol, des industriels ont relevé le défi de rapatrier à 100% la fabrication en France. Certains s’engagent autrement. Ils créent, dans notre pays, les industries du futur avant qu’elles ne voient le jour ailleurs. C’est le cas de Ynsect avec sa plus grande usine au monde d’élevage d’insectes ! Quel est le parcours du combattant qui attend ceux qui veulent relocaliser leur production ? Est-ce possible sans trop de surcoût ? Peut-on croire que la réindustrialisation de la France est en marche ?
🇫🇷 Champions du monde : nos marques à la conquête de la planète ! 🇫🇷
Il n’y a pas que le foot où les Français sont champions du monde ! Et surprise, il n’y pas que dans le luxe, les avions ou le vin où nous sommes reconnus pour notre savoir-faire. Connues ou pas, des marques françaises s’imposent aussi sur des marchés à l’étranger sans qu’on s’en rende vraiment compte. Qui sait que l’entreprise vendéenne Bénéteau, leader mondial des bateaux de plaisance, écrase ses concurrents américains sur leur propre marché ? Il y a aussi de petites entreprises comme les Anis de Flavigny qui depuis la Bourgogne exportent leurs bonbons jusqu’au Japon. Ou encore les lustres Mathieu dont les ateliers du Lubéron équipent les maisons de Brad Pitt, de la famille Mittal ou des émirs du Golfe. Comment font ces entreprises qui excellent dans la conquête de nouveaux marchés à l’étranger ? L’enjeu pour la France, en termes d’emplois et de recettes, est colossal. Car sur nos 3,75 millions de PME françaises seules 105 000 exportent, réalisant 13% de la valeur totale de nos exportations. Et sur notre territoire, un emploi sur sept dépend de l’export. Question : peut-on faire mieux pour sauver notre balance commerciale ?
Cette semaine, Capital enquête sur le grand pari du Made-in-France !
➡️ Vivre 100% made in France sans se ruiner : chiche ?
➡️ Made in France : peut-on vraiment relocaliser chez nous ?
➡️ Champions du monde : nos marques à la conquête de la planète !📺 Dimanche à 21.10 sur M6 pic.twitter.com/62FEyQfbJy
— Capital (@CapitalM6) April 28, 2022
« Enquête exclusive » dès 23h10 : Crise au Liban : le dernier espoir
Longtemps considéré comme la vitrine dorée du Proche Orient, le Liban traverse aujourd’hui la pire crise économique de son histoire. Désormais, 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Et les pénuries s’accumulent : eau, carburant, médicaments, denrées alimentaires… Acheter de la viande ou plus simplement du pain est un luxe que de nombreux Libanais ne peuvent plus se permettre. En un an, les prix des produits alimentaires ont bondi de 500% à cause de l’inflation galopante.
Pour Riad, qui tient une épicerie dans la banlieue de Beyrouth, les affaires sont devenues infernales. Chaque matin, calculette en main, il modifie les étiquettes de ses produits en fonction du taux de change du jour. Une opération d’autant plus complexe que son magasin est plongé dans le noir, faute d’électricité.
Le gouvernement libanais ne fournit plus en effet que deux heures de courant par jour dans le pays. Impossible pour la population de se chauffer, de s’éclairer ou d’utiliser son réfrigérateur. Profitant de la situation, un réseau de groupes électrogènes privés a vu le jour. On l’appelle “la mafia des générateurs”. Malgré des tarifs hors de prix imposés aux habitants, le propriétaire de ce réseau, montre de luxe au poignet, assure rendre service au peuple.
La livre libanaise, la monnaie locale, a perdu 90% de sa valeur. Les seuls à s’en sortir sont ceux qui sont payés en dollars. Le billet vert, qui s’échange une fortune contre la monnaie locale, a fait naître dans le pays une nouvelle classe sociale privilégiée. Commercial dans une entreprise pharmaceutique internationale, Joseph vit comme un roi dans un Liban ruiné. Grâce à son nouveau pouvoir d’achat, il a remboursé le prêt de sa maison en deux mois, au lieu de… vingt ans !
Dans un État en faillite, gangréné par la corruption, six Libanais sur dix rêvent désormais de quitter le pays. À Tripoli, dans le nord du Liban, Mohammed et son fils sont partis par la mer pour rejoindre l’Allemagne. Si le voyage a tourné court aux larges des côtes turques, le jeune père de famille est encore prêt à prendre tous les risques pour rejoindre l’Eldorado européen.
Le 15 mai, les Libanais se rendront aux urnes pour élire leurs députés. Pour la première fois depuis des décennies, plusieurs partis issus de la société civile pourraient faire une percée. Car le peuple libanais ne croit plus aux promesses d’une classe politique jugée corrompue et incapable de gérer la crise économique.
« Capital » et « Enquête exclusive » ce dimanche 27 mars 2022 sur M6 et en replay sur 6PLAY.