« Capital » et « Enquête exclusive » du dimanche 30 janvier 2022 : au sommaire de vos magazines ce dimanche soir


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« Capital » et « Enquête exclusive » du dimanche 30 janvier 2022. Ce dimanche soir sur M6, vous avez rendez-vous avec  « Capital » puis « Enquête exclusive ». Egalement en replay sur 6PLAY. Découvrez maintenant le sommaire et les reportages de vos deux magazines d’information.

« Capital » et « Enquête exclusive » du 30 janvier 2022
© Nicolas BETS/M6

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« Capital » et « Enquête exclusive » du dimanche 30 janvier 2022 : sommaire et reportages
« Capital » dès 21h10 : Police, justice : faut-il dépenser plus ou mieux pour notre sécurité ?

🚔 Tribunal : quel est le vrai coût de la justice ?

En France, chaque année, 600 000 personnes sont condamnées par la justice. Si le crime ne paie pas, il finit par coûter cher à nos finances publiques. 4 milliards d’euros par an sont consacrés à la recherche de la vérité et aux frais de justice qui en découlent. De la garde à vue au tribunal, aux côtés des enquêteurs, avocats et médecins, en passant par les lieux les plus confidentiels, Capital vous dévoile les coulisses surprenantes de la machine judiciaire. Avec une question : où passe concrètement tout cet argent public ? En Haute-Garonne, le tribunal de Toulouse (500 000 habitants) nous a exceptionnellement autorisé à suivre au plus près le travail de ses magistrats. Vols, trafic de stupéfiants ou encore homicides, vous découvrirez de quelle manière chacune de leurs décisions impacte nos finances publiques. Comment les procureurs s’y prennent-ils pour ne pas faire flamber la facture ? Car certaines dépenses pèsent de plus en plus lourd. Comme par exemple les analyses ADN, devenues indispensables à de nombreuses enquêtes. Leur nombre a grimpé de 40% en cinq ans. De quoi faire les affaires de laboratoires privés qui en ont fait leur spécialité et se partagent chaque année un gâteau de 28 millions d’euros. L’Etat dispose pourtant de ses propres laboratoires, comment expliquer que le secteur privé ait pu en faire un tel business ? ADN mais également écoutes téléphoniques et interceptions numériques. Chaque jour, près de dix mille personnes sont écoutées, c’est l’un des postes de dépenses les plus élevés du ministère de la Justice. Pour faire des économies, un vaste chantier de modernisation a été lancé. Mais entre retards de conception et dérive des coûts de conception, à défaut d’économies, ce sont des dizaines de millions d’euros que l’État perd chaque année.

🚔 Police : a-t-elle les moyens de nous protéger ?


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Pour que les Français se sentent mieux protégés, l’État veut aujourd’hui plus de présence des forces de l’ordre sur le terrain. Police et Gendarmerie recrutent à tour de bras : pas moins de 2 000 hommes et femmes l’an dernier. Plus de monde et plus d’argent, car après une décennie de budgets drastiques, la vétusté et le manque d’effectif étaient criants. Le budget du ministère de l’Intérieur a augmenté de 400 millions en 2021, et bénéficié d’un plan de relance de 714 millions. Cette année, l’augmentation avoisinera 1,5 milliard d’euros. Mais cette manne financière est-elle suffisante et bien utilisée ? Nous avons découvert que plus de 11 millions ont été engloutis dans un projet de modernisation informatique qui n’a finalement jamais vu le jour, un fiasco ! Et un très récent rapport de la Cour des comptes constate que malgré tous ces moyens financiers, la présence policière sur le terrain a diminué. Alors pourquoi la police est-elle moins visible dans nos rues ? A-t-elle véritablement les moyens d’assurer notre sécurité ?

🚔 Argent du trafic : quand l’État fait main basse sur le butin !

Voitures de luxe, yachts, châteaux et montagnes de cash : il n’y a pas que les supers riches qui peuvent avoir ce train de vie bling bling, les grands truands aussi ! Mais quand les autorités réussissent à arrêter ces voyous, que deviennent tous les biens saisis ? Ils sont loin d’être perdus et profitent désormais à l’État, via une agence spécialisée très méconnue : l’AGRASC. Cela fait 10 ans que l’Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués frappe au portefeuille des délinquants ! Comment travaillent les soixante experts de cette étonnante agence ? Quels sont leurs moyens pour faire fructifier ce butin qui a rapporté 253 millions d’euros en 2019 ? Au final, à qui revient tout cet argent ?

« Enquête exclusive » dès 23h10 : Bangladesh, Waterworld ou le pays englouti

En 2050, 30% du Bangladesh sera sous l’eau. Un habitant sur trois, soit 60 millions d’individus, sont menacés de submersion marine. Aucun autre pays dans le monde n’est autant en danger face à la montée des eaux. Principal responsable : le réchauffement climatique.

Au sud, dans le delta du Gange, l’eau salée qui envahit les terres a bouleversé toute l’économie de la région. De nombreux paysans ont dû se résigner à convertir leurs rizières en élevages de crevettes, beaucoup moins rentables.
Le pays est également menacé de l’intérieur par ses gigantesques fleuves. La fonte des glaces de l’Himalaya et les fortes pluies de mousson font dangereusement augmenter leur débit. Les berges ne résistent pas. Chaque année des dizaines de milliers d’habitations sont emportées par les eaux.

À cause de la multiplication des catastrophes naturelles, Dacca, la capitale, fait face à un afflux massif de réfugiés climatiques. Ayant tout perdu, ils sont à la recherche de petits boulots pour survivre. Korban Ali est devenu chauffeur de tricycle pour transporter des personnes. Un travail de forçat, payé une misère. 12 heures par jour, 7 jours sur 7, il pédale dans l’espoir d’offrir une vie meilleure à ses enfants.
Chaque année, la montée des eaux tue près de 15 000 enfants par noyade. La natation n’étant pas enseignée à l’école, plusieurs ONG improvisent des piscines dans les étangs des zones menacées. Les moniteurs, comme Sohag, espèrent ainsi sauver des centaines de vies car la noyade est la première cause de mortalité des enfants du pays, hors maladies.

Le Bangladesh doit aussi se battre contre un autre fléau, la pollution extrême du pays. Une pollution en grande partie due à l’industrie textile qui emploie 4 millions de personnes. Une catastrophe pour l’environnement : chaque jour des tonnes de déchets toxiques sont rejetées dans la nature. Des stations d’épuration vident directement leurs cuves chargées de produits chimiques cancérigènes dans les rivières. Mais cette industrie prospère, si dévastatrice pour la santé et l’environnement, permet aussi au Bangladesh d’afficher une économie florissante. En 2024, le pays devrait même quitter la liste des pays pauvres.

Une nouvelle classe moyenne et supérieure veut faire évoluer les mentalités. Les premières entreprises modèles sont en train de voir le jour. Jahirul a fait ses études en Australie. Aujourd’hui directeur d’un chantier de démantèlement de navires, il a investi 10 millions d’euros pour pouvoir retraiter les déchets dangereux, comme l’amiante, les batteries ou encore les huiles des moteurs.

Enquête sur ce Bangladesh, un pays englouti, qui se bat pour sa survie.

« Capital » et « Enquête exclusive » ce dimanche 30 janvier 2022 sur M6 et en replay sur 6PLAY.