Tout ou presque sur les antihistaminiques


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Tout ou presque sur les antihistaminiques. Avec le printemps qui arrive, sonne le retour des allergies saisonnières. C’est la cas pour tout ceux qui souffrent du rhume des foins par exemple. Il s’agit d’une allergie respiratoire des plus courantes provoquées par des pollens dans 80% des cas. Cela dure quelques semaines au printemps avec la pollinisation des arbres, arbustes… qui a lieu entre les mois de mars et juin.

antihistaminiques
(meineresterampe/pixabay)

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Notez toutefois que certains pollens, comme ceux des graminées dont les espèces sont nombreuses, provoquent les mêmes effets de mai à octobre. Le foin par exemple, est une graminée.

Le nombre d’allergies respiratoires est en constante augmentation puisqu’elles concernent tout de même un quart de la population.

Qui dit allergies, dit antihistaminiques

Donc, tous les ans, à la même époque, les personnes qui souffrent d’allergies respiratoires, ont le nez bouché, le nez qui démange, des yeux larmoyants, le nez qui coule et/ou ne cessent d’éternuer.


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Ces symptômes peuvent être accompagnés de fatigue, de maux de tête, de perte d’odorat…et cela peut s’avérer être invalidant pour ces personnes. Ainsi, pour être soulagée, le patient prend des antihistaminiques, c’est le médicament le plus couramment utilisé.

Le rôle d’un antihistaminique est de lutter contre l’action, ou plutôt les effets indésirables, d’une molécule naturellement présente dans notre organisme. Lorsqu’un corps étranger arrive dans notre organisme, comme un allergène par exemple, une molécule appelée histamine est libérée afin de lutter contre les effets inflammatoires et les réactions allergiques. Mais, malheureusement, c’est précisément cette molécule qui déclenche les différents effets de l’allergie respiratoire comme le nez qui coule, les yeux larmoyants…C’est pourquoi, les antihistaminiques sont prescrits : pour combattre les effets indésirables provoqués par l’histamine qui a été libéré pour lutter contre l’allergène intrus.

Il existe deux types d’antihistaminiques, les antihistaminiques de première génération et les antihistaminiques de deuxième génération.

Les antihistaminiques de première génération sont plus anciens et les plus puissants mais ils ont des effets secondaires bien connus comme la somnolence. Ils sont beaucoup moins prescrits de nos jours, mais il peut en rester dans les armoires à pharmacie !

Les antihistaminiques de deuxième génération sont plus efficaces dans le traitement des allergies saisonnières et ce sont ceux qui sont le plus souvent prescrits. De plus, il agissent beaucoup plus rapidement et présentent moins d’effets secondaires.

Il existe des antihistaminiques en vente libre. Mais attention à l’automédication et aux effets liés à la prise de différents médicaments.

Le mieux est donc de demander conseil à un professionnel de santé d’autant qu’une étude canadienne a récemment révélé que les antihistaminiques ne sont pas toujours bien pris. Dans leurs conclusions, les auteurs de l’étude ont rappelé que les antihistaminiques doivent être utilisés pour leur fonction première et qu’ils sont inefficaces pour d’autres pathologies telles que l’asthme par exemple. Ils ont également mis en garde contre une prise trop importante d’antihistaminiques, surtout ceux de première génération, en raisons des conséquences néfastes voire mortelles en cas de surdosage.

Le saviez-vous ?

Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique vous offre la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique des départements de votre choix. Pour cela vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

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