Et si l’addiction aux jeux vidéo était reconnue comme une maladie par l’OMS ?

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Nous sommes en 2018 ! Et si l’addiction aux jeux vidéo était reconnue dès cette année comme une maladie par l’OMS ? Ordi, smartphones, tablettes… le jeu vidéo est partout et s’adresse à tous les publics, de l’enfant au senior. Devenu incontournable, il prend un peu trop de place dans la vie de certains qui en deviennent totalement dépendants. Et cela se manifeste par des conséquences importantes sur la vie sociale des individus concernés.

C’est pourquoi il n’est pas impossible que l’OMS (Organisation mondiale de la santé,ndrl) inscrive cette addiction dans sa prochaine classification internationale des maladies.

Pour les experts de l’OMS, le comportement de certains joueurs relève bien d’un trouble mental : perte de contrôle ou contrôle réduit face au jeu; priorité quasi absolue accordée au jeu par rapport à toute autre activité; poursuite ou escalade du jeu même s’il doit engendrer des conséquences négatives… etc

Face à ces troubles manifestes du comportement, l’addiction aux jeux vidéo pourrait être intégrée prochainement à la catégorie « Troubles liés aux aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de la dépendance ».

Jeux vidéo chez les enfants : ce que recommandent les pédiatres

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Dans une société aussi connectée que la nôtre, nos chères têtes blondes passent de plus en plus de temps les yeux rivés sur un écran. Oui mais attention à ne trop en abuser. Pour les moins de 3 ans c’est même carrément déconseillé par les pédiatres.

De 6 à 9 ans, les jeux vidéo doivent être maîtrisés avec un temps limité et des logiciels adaptés. Certains jeux de stratégie peuvent amener une capacité de concentration, d’innovation, de décision rapide, de résolution collective des problèmes et des tâches chez l’enfant, à condition qu’il soit bien accompagné dans son utilisation.

Entre 9 et 12 ans c’est souvent la découverte des jeux vidéo en réseau, il est donc primordial de mettre en place une communication familiale sur leur contenu et sur l’interaction avec les autres joueurs.

Après 12 ans, l’enfant peut s’affirmer sur ces jeux en réseaux : il découvre le travail en équipe, l’entraide, la coopération, la curiosité vis-à-vis des autres, l’altruisme et la réciprocité sociale. Les parents doivent cependant rester vigilants car un mésusage peut révéler un problème sous-jacent comme dépression, déficit d’estime de soi, anxiété sociale, violence scolaire. « Une chute des résultats scolaires est un signe d’alarme d’une situation problématique », assure le spécialiste.

 

 

Enquête « les jeunes enfants et les écrans » – Association Français de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) . Résumé des résultats ICI

Corinne G.:
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