De nombreux cancers pourraient être évités !


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L’Institut national du cancer vient de publier l’édition 2016 de son rapport expert « Les cancers en France » qui constitue, par son interactivité, un véritable service d’accès aux chiffres et faits importants sur les cancers en France.

Épidémiologie, prévention, dépistage, recherche, soins, vie avec un cancer : cette édition 2016 se présente sous la forme d’un panorama entièrement interactif. Elle fournit un service complet d’informations sur les connaissances et les données actualisées relatives aux cancers en France.

L’Institut national du cancer propose pour la première fois un outil entièrement interactif afin d’informer au mieux l’ensemble des utilisateurs, lecteurs et professionnels. Ceci afin d’éclairer chacun sur la situation des cancers, et de faciliter pour les décideurs le suivi de la politique française de lutte contre les cancers. A cet effet, chaque thématique est dotée d’un récapitulatif des principaux faits marquants et d’un résumé des données essentielles.

Et s’il n’est pas question d’entrer dans les trop nombreux détails de ce rapport – découvrez-le  en intégralité en cliquant ICI – on en retiendra essentiellement que si la mortalité est en baisse, près de 40% de ces cancers pourraient être évités grâce à une meilleure hygiène de vie.


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Alors sachez-le, la consommation d’alcool et de tabac, l’excès de viande rouge et ou de charcuterie ou bien encore le manque d’activité physique font partie de ces facteurs qui augment les risques…

La consommation d’alcool serait à l’origine de sept types de cancers

Et alors que la consommation d’alcool est la deuxième cause de mortalité par cancer selon ce rapport, revenons-en à cette étude publiée en juillet dernier et selon laquelle la consommation d’alcool serait à l’origine de sept types de cancers

Vous ne serez probablement pas surpris des conclusions de cette étude sur la consommation d’alcool et les risques de cancer qu’elle engendre. Pas surpris car le message est tout sauf nouveau. Tenez-vous le pour dit l’alcool est bel et bien un facteur de risque du cancer. Si vous avez bonne mémoire vous vous souviendrez peut-être qu’en 2011 déjà une équipe allemande de l’Institut de nutrition humaine de Potsdam-Rehbruecke avait délivré le même message en arrivant à la conclusion que près de 10 % de tous les cancers chez l’homme et 3 % des cancers chez la femme étaient liés directement à la consommation d’alcool.

Il y a près d’un an maintenant Jennie Connor, chercheuse à l’université d’Otago (Nouvelle-Zélande), a tenu à peu près le même discours : la consommation d’alcool, même en faibles quantités, serait à l’origine de la survenue de différences cancers, 7 pour être plus précis : oropharynx, larynx, oesophage, foie, côlon, rectum et sein.

alcoolAvant d’en arriver à cette conclusion elle a scruté à la loupe les habitudes de plus d’un million de femmes britanniques et ce sur une période de 7 ans. Verdict sans appel celles ayant consommé 70 et 140 g d’alcool par semaine (ce qui peut paraître très peu) ont un risque supérieur de 13 % de développer un cancer du sein, de 5% supérieur pour les autres types de cancer.

Et forcément plus vous buvez, plus les risques sont importants : « Plus la consommation est importante, plus les risques sont élevés, mais l’incidence de l’alcool sur les petits consommateurs reste considérable vue sa place dans la société », a expliqué la chercheuse

La « bonne » nouvelle car il y en a une, c’est que cette menace serait réversible à condition de s’arrêter définitivement. Après 20 ans de sevrage, le risque disparaîtrait complétement.

Précisant que l’alcool était responsable de 5,8 % des décès liés au cancer, Jennie Connor s’est ensuite exprimée sur ces fameuses études qui vantent les bienfaits du vin et notamment de l’une de ses molécules, le resvératrol*, notamment sur la santé du cœur… Des études qui n’ont pas réussi à la convaincre après qu’elle ait aussi examiné la connexion entre l’alcool et le bon fonctionnement du cœur… « Pour l’instant les preuves sont plutôt faibles » a t-elle insisté

*Cette substance présente naturellement dans le vin (mais aussi dans certains fruits comme les raisins rouges, les mûres, les cacahuètes…) est connue pour ses propriétés antioxydantes. Ces dernières années plusieurs études en sont arrivées à la conclusion que le resvératrol pouvait aussi avoir un effet protecteur contre le diabète, le cancer, l’obésité ou bien encore la maladie d’Alzheimer.