Pneumonie : une bonne hygiène santé bucco-dentaire pour limiter les risques


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 CC0 Public Domain/Pixabay
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Pour limiter les risques de pneumonie, prenez soin de votre hygiène bucco-dentaire ! Telles sont les conclusions d’une étude américaine menée par des chercheurs de la Virginia Commonwealth University et dont les résultats ont été présentés fin octobre lors du congrès annuel des sociétés nationales d’infectiologie.

Selon cette étude, avoir une bonne hygiène bucco-dentaire diminuerait de 86 % le risque de développer une pneumonie bactérienne. Avant d’en arriver à cette conclusion, ils ont analysé les dossiers médicaux de 26.246 personnes parmi lesquelles 441 avaient contracté au moins une pneumonie bactérienne dans leur vie. Et c’est en comparant plusieurs données qu’ils en sont arrivés à ce constat, faisant ainsi un lien entre pneumonie  et visites régulières chez le dentiste.

« Il existe un lien bien documenté et des visites médicales dentaires sont importantes pour maintenir une bonne santé bucco-dentaire. Nous ne pouvons pas débarrasser la bouche de toutes ces bactéries mais une bonne hygiène buccale peut limiter leurs quantités » a notamment précisé le Professeur Michelle Doll, principal auteur de l’étude.

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Tarifs dentaires trop élevés : la ministre de la santé veut les faire baisser…

Il n’y pas que la peur du dentiste qui fait que de nombreux français renoncent à se faire soigner les dents. Si chacun sait qu’une mauvaise hygiène bucco-dentaire peut être lourde de conséquence sur la santé, certains des tarifs qui sont pratiqués sont si excessifs que plus de 40% des français sont bien obligés d’y renoncer ou de les remettre à plus tard.

C’est pourquoi la Ministre de la Santé (ndrl : Marisol Touraine) veut que ça change. Et c’est pourquoi elle aurait demandé à l’Assurance maladie d’agir sur les tarifs des dentistes afin de « réduire le reste à charge des ménages sur les soins dentaires en limitant les dépassements d’honoraires dès 2017 ».

La ministre de la santé espère ainsi pouvoir peser sur la convention entre la Caisse nationale d’assurance maladie et les syndicats de chirurgiens-dentistes qui aura lieu au moins de septembre prochain. Une convention au cours de laquelle cette question des tarifs sera abordée.

Parmi les autres souhaits de la ministre : renforcer les actions de prévention et mieux répartir les dentistes sur tout le territoire.

Les Français veulent un plafonnement des tarifs pratiqués par les dentistes

Une volonté de Marisol Touraine qui est finalement assez proche de celle des français.

Dans le courant du mois de mai, l’Institut Elabe et RMC ont rendu publics les résultats d’un sondage relatif à la réforme « indispensable » de notre système de santé. Il en est ressorti une quasi unanimité sur les tarifs dentaires.

Ainsi 92% des personnes interrogées (jusqu’à 97% chez les plus de 65 ans) se sont dit  favorables à leur plafonnement, notamment en ce qui concerne le prix des prothèses ! Par cette mesure, les personnes interrogées estiment que l’on mettrait ainsi fin aux abus de certains praticiens. Dans le détail des chiffres sachez que 60 % des sondés sont « tout à fait favorables » à l’instauration d’un plafond pour les soins dentaires et 32 % plutôt favorables.

Plus généralement, sachez que 88% des Français se disent favorables à l’instauration de sanctions contre médecins qui pratiquent « des dépassements d’honoraires à partir de 50% au-dessus du tarif de la Sécurité sociale ».

Sondage « Objectif 2017 : ce que veulent les Français » Elabe pour RMC, réalisé en ligne auprès d’un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus.

Soins dentaires : près de 40% des français y renoncent faute d’argent

L’occasion de revenir sur ces trop nombreux français qui renoncent aux soins dentaires, faute d’argent. En octobre dernier, une étude a confirmé qu’ils étaient de plus en plus nombreux à renoncer aux soins dentaires faute de moyens financiers suffisants.

Menée par SantéClair, elle a consisté dans le suivi de 500 patients ayant fait établir des devis dentaires. Un an plus tard, il s’agissait de vérifier si les traitements avaient ou pas été engagés. Les données des bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU) ou de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) ont été volontairement écartées.

Et le verdict est malheureusement sans appel : un renoncement aux soins a été constaté dans près de 40% des cas ! Ainsi, et sur 500 patients, seuls 213 (soit seulement 42,6% d’entre-eux) avaient effectué la totalité du plan de traitement proposé.

Autre constat, et dès lors que les sommes supérieures à 1.000 euros, le renoncement est de près 50%. Au-delà de 2.000 euros, ce score passe à un patient sur 5.

Un plafonnement des soins dentaires, tel qu’il est souhaité aujourd’hui par une majorité de français, pourrait-il changer la donne ?