Cancer du sein : le dépistage tous les deux ans toujours recommandé


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|Dépistage du cancer du sein| Comme vous le très certainement, et comme chaque année à la même époque, se déroule actuellement l’opération « Octobre Rose », le mois de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein.

Et alors qu’un collectif de médecins (Cancer Rose, ndrl) remet en cause l’intérêt même de ce dépistage, les autorités de santé continuent, pour le moment en tout cas, de le recommander à toutes les femmes âgés de 50 à 74 ans.

C’est ainsi qu’elles sont invitées à se faire dépister tous les deux ans même en l’absence de symptômes ou d’antécédents familiaux. Un dépistage qui est entièrement gratuit.

Début octobre, lors du lancement de l’opération, le Ministère de la Santé a tenu à rappeler que le cancer du sein tuait chaque année en France près de 12 000 femmes.


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Et de rappeler que pour combattre cette maladie, la meilleure arme restait le dépistage car un cancer détecté tôt guérit dans 90% des cas.

L’occasion pour Marisol Touraine d’annoncer la rénovation profonde du programme de dépistage organisé du cancer du sein. Via les recommandations qui lui ont été remises par l’Institut national du cancer (INCa), sur la base du rapport du comité d’orientation de la concertation citoyenne et scientifique, la ministre de la santé veut moderniser le programme de dépistage organisé du cancer du sein en développant un parcours plus personnalisé, fondé sur une meilleure information des femmes, mieux coordonné et impliquant davantage le médecin traitant.

C’est ainsi qu’elle a confié à l’INCa et à la Direction générale de la santé (DGS) le soin d’élaborer un plan d’action cohérent assorti d’un volet d’évaluation et de recherche. Elle en présentera le contenu d’ici la fin de l’année.

Cancer du sein : les déodorants aux sels d’aluminium pointés du doigt

Pixabay
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L’occasion de revenir sur cette étude publiée fin septembre et qui pointe encore une fois du doigt les déodorants aux sels d’aluminium dans la survenue  des cancers du sein. Tel est le message délivré par deux chercheurs suisses après avoir mené des expériences sur des souris de laboratoire.

« Nos expériences fournissent une preuve que les sels d’aluminium, contenus dans des produits d’utilisation quotidienne, dont la plupart sont des déodorants, pourraient être impliqués dans le cancer du sein » ont-ils ainsi écrit dans les conclusions de leur étude dont les résultats complets ont été publiés cette semaine dans revue spécialisée « International Journal of Cancer ».

Ainsi, selon le Professeur André-Pascal Sappino et le Docteur Stefano Mandriota, les sels d’aluminium doivent absolument être considérés comme des facteurs de risques environnementaux de cancers du sein. Le premier s’est même risqué à faire un parallèle entre les sels d’aluminium et l’amiante…

Avant d’en arriver à cette conclusion alarmante, et comme le relate avec précision le site « Sciences & Avenir« , ils ont placé des cellules mammaires de souris en contact avec des sels d’aluminium. Quelques mois plus tard ils les ont injectées à 3 groupes souris saines, mais dont le système immunitaire était plus ou moins vaillant. Au terme de l’étude ils ont constaté que les souris des 3 groupes avaient développé des tumeurs, à des degrés divers, formant parfois des métastases.

« Nos travaux in vitro puis chez l’animal ont démontré que ces sels ne sont pas inoffensifs mais qu’ils sont mutagènes et qu’ils induisent dans les cellules de la glande mammaire des altérations marquées récapitulant des étapes clé de la transformation maligne » ont conclu les auteurs de cette étude dont les résultats font forcément beaucoup réagir.

Mais tout le monde ne va pas forcément dans leur sens. C’est en effet avec beaucoup de prudence que ces résultats ont été accueillis par la communauté scientifique. A l’image de Khalil Zaman, oncologue au Centre hospitalier universitaire vaudois de Lausanne. A l’agence suisse de presse ATS, il a déclaré « La réalité du corps humain n’est pas celle du laboratoire ».

De son côté le site Doctissimo écrit que le « bon sens amène à s’interroger face à une telle conviction. Outre une méthodologie complexe (…) on peut se demander pourquoi l’utilisation des antitranspirants n’a pas conduit à une flambée des cancers du sein chez l’homme » écrit le célèbre site français qui s’étonne également qu’un seul sein soit généralement touché alors même que l’utilisation des déodorants concernant les deux aisselles.

Quant aux autorités sanitaires françaises, elles continuent de recommander de ne pas utiliser d’antitranspirants contenant de l’aluminium sur une peau lésée (après rasage ou en cas de micro-coupures)