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Un patch pour mesurer son taux d’alcoolémie ?


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alcool

Le traditionnel alcootest, qui rappelons-le est obligatoire dans tous les véhicules, sera peut-être bientôt à ranger au rayon des souvenirs. Un patch connecté (un patch 2.0 quoi) va peut-être le remplacer d’ici peu. Mis au point par des chercheurs de l’Université de San Diego aux Etats-Unis, ce dispositif à coller directement sur la peau mesure le taux d’alcoolémie dans le sang puis transmet les résultats à votre smartphones via une application car, comme dirait l’autre, il y a une application pour tout !

Ce patch connecté, qui devra toutefois franchir de nombreuses étapes avant son éventuelle commercialisation, est constitué d’une électrode, d’un circuit électronique mais aussi et surtout d’une substance qui réagit à la présence d’alcool et en mesure la concentration dans la sueur…  Oui c’est pas très glamour je vous le concède.

Une fois qu’il a effectué son travail, ce patch transmet les  informations via la technologie Bluetooth sur vos appareils connectés (smartphone, tablette et même pc) en quelques minutes à peine.


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Pour l’instant il a été testé avec succès mais sur 9 personnes seulement. Un essai trop limité pour l’instant pour qu’on puisse envisager de le retrouver à bord de nos véhicules.

La consommation d’alcool à l’origine de sept types de cancers

L’occasion donc de revenir sur cette étude publiée il y a quelques semaines à peine et selon laquelle l’abus d’alcool serait à l’origine de sept types de cancers.

Si vous avez bonne mémoire vous vous souviendrez peut-être qu’en 2011 déjà une équipe allemande de l’Institut de nutrition humaine de Potsdam-Rehbruecke avait délivré le même message en arrivant à la conclusion que près de 10 % de tous les cancers chez l’homme et 3 % des cancers chez la femme étaient liés directement à la consommation d’alcool.

Aujourd’hui Jennie Connor, chercheuse à l’université d’Otago (Nouvelle-Zélande), tient à peu près le même discours : la consommation d’alcool, même en faibles quantitrés, serait à l’origine de la survenue de différences cancers, 7 pour être plus précis : oropharynx, larynx, oesophage, foie, côlon, rectum et sein.

Avant d’en arriver à cette conclusion elle a scruté à la loupe les habitudes de plus d’un million de femmes britanniques et ce sur une période de 7 ans. Verdict sans appel celles ayant consommé 70 et 140 g d’alcool par semaine (ce qui peut paraître très peu) ont un risque supérieur de 13 % de développer un cancer du sein, de 5% supérieur pour les autres types de cancer.

Et forcément plus vous buvez, plus les risques sont importants : « Plus la consommation est importante, plus les risques sont élevés, mais l’incidence de l’alcool sur les petits consommateurs reste considérable vue sa place dans la société », a expliqué la chercheuse

Pixabay
Pixabay

La « bonne » nouvelle car il y en a une, c’est que cette menace serait réversible à condition de s’arrêter définitivement. Après 20 ans de sevrage, le risque disparaîtrait complétement.

Précisant que l’alcool était responsable de 5,8 % des décès liés au cancer, Jennie Connor s’est ensuite exprimée sur ces fameuses études qui vantent les bienfaits du vin et notamment de l’une de ses molécules, le resvératrol*, notamment sur la santé du cœur… Des études qui n’ont pas réussi à la convaincre après qu’elle ait aussi examiné la connexion entre l’alcool et le bon fonctionnement du cœur… « Pour l’instant les preuves sont plutôt faibles » a t-elle insisté

*Cette substance présente naturellement dans le vin (mais aussi dans certains fruits comme les raisins rouges, les mûres, les cacahuètes…) est connue pour ses propriétés antioxydantes. Ces dernières années plusieurs études en sont arrivées à la conclusion que le resvératrol pouvait aussi avoir un effet protecteur contre le diabète, le cancer, l’obésité ou bien encore la maladie d’Alzheimer.


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