Les ambroisies passent déjà à l’offensive en Rhône-Alpes


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CC0 Public Domain /Pixabay
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Attention les ambroisies passent déjà à l’offensive en région Rhône-Alpes ! Ainsi, et selon le bulletin allergo pollinique du Réseau National de Surveillance, le temps est venu pour les allergiques de se préparer à l’ouverture de la saison des pollens d’ambroisie.

Les premiers pollens de ces plantes ont ainsi été enregistrés sur les capteurs de la vallée du Rhône et de la Saône. La « bonne » nouvelle c’est que les quantités restent faibles pour le moment. Le risque pour les prochains jours sera d’ailleurs très faible à faible de Valence à Mâcon.

L’ambroisie est plante invasive originaire d’Amérique du nord dont le pollen est fortement allergisant. Il suffit de quelques grains de pollen d’ambroisie par mètre cube d’air pour que les symptômes apparaissent chez les sujets sensibles : rhinite survenant en août-septembre et associant écoulement nasal, conjonctivite, symptômes respiratoires tels que la trachéite, la toux, et parfois urticaire ou eczéma. Dans 50% des cas, l’allergie à l’ambroisie peut entraîner l’apparition de l’asthme ou provoquer son aggravation. Dans notre pays, notamment dans les zones les plus envahies, de 6% à 12% de la population serait affectée par cette plante extrêmement allergisante. Celle-ci constitue donc un problème de santé publique.

L’ambroisie est unanimement reconnue comme un problème sanitaire, environnemental, agricole et d’aménagement du territoire majeur. En effet, l’ambroisie se développe dans des milieux ouverts non enherbés comme les chantiers, les bords de chemin mais également dans les grandes cultures notamment dans les cultures de printemps comme les champs de tournesol. Les agriculteurs doivent ainsi faire face à la prolifération de l’ambroisie. Dans cette perspective, les producteurs, d’ores et déjà acteurs de la lutte anti-ambroisie, doivent continuer à être sensibilisés et soutenus dans leurs efforts pour toujours mieux lutter contre cette plante invasive.

Les autres pollens

En ce qui concerne les autres plantes et leurs pollens, notez que les pollens de graminées seront de moins en moins nombreux mais qu’il pourront encore provoquer un risque moyen depuis le territoire d’Aurillac à la région parisienne et de Cholet à Chalon sur Saône. Partout ailleurs, le risque d’allergie lié aux pollens de graminées sera faible.

Pour les autres pollens, notez :


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– un risque faible en ce qui concerne les pollens d’urticacées (ortie)
– des pollens d’armoises gênants sur un large quart nord-est.

Dans tous les cas, il est recommandé aux allergiques de suivre scrupuleusement leur traitement.

N’oubliez pas que le Réseau National de Surveillance Aérobiologique vous offre la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique des départements de votre choix. Pour cela vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

Suivez vos symptômes d’allergies en remplissant le questionnaire journalier sur www.pollendiary.com

Source : Bulletin Allergo Pollinique – Réseau National de Surveillance

Pour vous protéger de l’asthme et des allergies, vivez à la ferme

Vous souffrez d’ashtme ou d’allergies ? Alors préférez vivre à la ferme ! Selon une très sérieuse étude, dont les résultats ont été publiés à l’automne dernier dans la revue spécialisée « Science », les enfants vivant dans cet environnement seraient davantage protégés contre l’asthme et les allergies respiratoires.

L’un des auteurs de l’étude, le professeur Bart Lambrecht, a déclaré à ce sujet «A ce stade, nous avons mis en évidence un lien entre la poussière dans les fermes et la protection contre l’asthme et les allergies».

Puis d’expliquer comment ils sont arrivés à cette conclusion «Pour ce faire, nous avons exposé des souris à de la poussière prélevée dans des fermes en Allemagne et en Suisse. Les tests ont ensuite révélé que ces souris étaient totalement protégées contre l’allergie aux acariens, le cas d’allergie le plus courant chez les humains».

Les scientifiques ont aussi analysé les données de santé de près de 2000 personnes ayant grandi ou pas dans une ferme. Verdict : une grande majorité de celles ayant vécu dans une ferme n’étaient pas enclins aux allergies ou à l’asthme.

Et les les autres alors ? Ils souffraient d’une carence en protéine A20. Cette étude a aussi permis de révéler que cette protéine permettait de «rendre la muqueuse des voies respiratoires moins réactive aux allergènes comme les acariens». Et c’est l’inhalation régulière des poussières présentes dans les fermes qui permettrait justement à cette protéine d’être produite naturellement par le corps humain.