Endométriose : pour mieux sensibiliser en milieu scolaire


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Endométriose : pour mieux sensibiliser en milieu scolaire. En début de semaine notez  la signature d’une convention pour mieux sensibiliser les élèves et les personnels à l’endométriose en milieu scolaire. Ainsi Najat Vallaud-Belkacem a signé la première convention de partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et l’association Info Endométriose.

capture écran Info Endométriose .fr
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Par cette action la ministre souhaite que les élèves et les personnels de l’éducation nationale soient sensibilisés à cette maladie, dans le cadre, notamment, du parcours éducatif de santé, qui entre en vigueur à la rentrée 2016.

Il s’agit aussi de briser un tabou afin de réduire le retard de diagnostic qui est actuellement de sept ans, favorisant ainsi une prise en charge médicale plus précoce pour une limitation de l’aggravation des symptômes.

L’endométriose est une maladie gynécologique assez fréquente puisqu’elle concerne une femme sur dix. Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Différents organes peuvent être touchés. La maladie peut être asymptomatique. Mais dans certains cas, elle provoque des douleurs fortes (notamment au moment des règles) et/ou une infertilité. Source Inserm

Parallèlement l’association Info Endométriose a lancé une grande campagne d’information qui a pour slogan « Les règles, c’est naturel, pas la douleur ! »


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Objectif : mieux informer sur une maladie qui reste mal perçue, mal connue et mal reconnue.

« De très lourds tabous persistent autour des règles et de la douleur féminine, l’influence des facteurs culturels, la méconnaissance de la maladie par une partie du corps médical, le retard des femmes pour aller consulter sont autant de raisons qui font qu’il faut en moyenne 7 ans pour diagnostiquer l’endométriose aujourd’hui » déplore aujourd’hui Info Endométriose.

Dès la rentrée, des brochures d’information et des affiches seront mis à disposition des établissements scolaires (collèges et lycées). Quant aux médecins et infirmiers scolaires, ils seront mieux formés avant de pouvoir renseigner les élèves et les inciter à consulter si nécessaire.

Et si l’endométriose reste encore tabou, saluons le courage de plusieurs stars du cinéma et/ou de la télévision qui ont osé en parler.

C’est notamment le cas de Laetitia Millot, l’une des stars féminine de Plus Belle la Vie,  qui a déjà raconté son calvaire et son combat contre cette maladie qui la prive depuis trop longtemps déjà des joies de la maternité.

Plus récemment c’est Daisy Ridler, la star de « Star Wars 7 : le réveil de la Force » qui est sortie de son silence avouant elle aussi souffrir d’endométriose tout en incitant les jeunes femmes à consulter leur médecin en cas de règles douloureuses  « Allez voir des spécialistes, faites des tests hormonaux et allergiques. (…) On n’a qu’un corps, il faut faire le maximum pour qu’il fonctionne au mieux » a t-elle écrit sur son compte officiel Instagram.