Les tampons et serviettes hygiéniques contiennent des pesticides


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CC0 Public Domain /Pixabay
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Mais dans quel monde vit-on ? On se le demande… Alors que les femmes sont bien obligées d’avoir recours à des protections périodiques une étude réalisée par l’EMISA (Université Argentine de La Plata) nous apprend que la plupart d’entre-elles peuvent représenter un vrai danger pour notre santé. Mais quand obligera t-on les fabricants à dévoiler leur composition ? Elle nous apprend que que la plupart d’entre-elles contiennent des pesticides. Les résultats de cette étude ont été présentés au « Congrès national des peuples contaminés ». Rien que le nom de ce congrès a de quoi faire flipper.

Selon cette étude 85% des tampons et serviettes hygiéniques contiendraient en effet du glyphosate… également connu sous le nom commercial de Roundup, le fameux désherbant qualifié par l’OMS de dangereux pour la santé et classé comme «cancérigène probable».

«Les résultats de ces recherches sont très inquiétants. Quand on utilise des gazes et du coton pour guérir des blessures, où pour un usage intime, on croit qu’il s’agit de produits stérilisés et, en fait, ils sont contaminés avec une substance cancérogène» a prévenu l’un des auteurs de l’étude, le docteur Medardo Avila Vazquez.

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Au mois de juin dernier on apprenait que Lauren Wasser, une star  des podiums américains, avait dû être amputée d’une jambe après avoir été victime une infection provoquée par le port d’un tampon hygiénique.


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Agée d’à peine 24 ans et alors qu’une superbe carrière s’offrait à elle, la jeune femme a été victime de ce que l’on appelle : le syndrome du choc toxique.

Il s’agit une infection rare et aiguë, potentiellemenet mortelle et qui est causée par une toxine bactérienne qui pénètre dans la circulation sanguine à la suite d’une infection par un agent pathogène (source). Les femmes qui utilisent des tampons peuvent en être victimes.

Après avoir frôlé la mort, la jeune femme a été touchée par la gangrène et sa jambe droite a du lui être amputée. Victime d’une très forte fièvre, les médecins avaient d’abord pensé à une simple grippe.

Des faits qui se sont déroulés il y a 3 ans déjà mais qui sont revenus la une des médias après que Lauren Wasser ait décidé de mener un combat afin de mieux informer les femmes sur les risques encourus « Vous savez que la cigarette peut vous tuer alors si vous en consommez, c’est votre choix. Si j’avais su que je risquais un syndrome de choc toxique, jamais je n’aurais utilisé de tampons… Ce produit a détruit ma vie. »

Depuis une pétition est en ligne. Une jeune française, dont l’action est  soutenue par l’association « 60 millions de consommateurs », réclame que Tampax dévoile la composition de ses tampons hygiéniques.

A juste titre, elle s’étonne de ne trouver aucune information sur la composition des produits. Dans sa pétition en ligne elle réclame à Procter&Gamble, la multinationale qui a créé la marque Tampax, de faire apparaître la composition des tampons Tampax sur leurs emballages afin que toutes les utilisatrices, françaises et européennes, sachent ce qu’elles mettent durant leurs périodes menstruelles. Cette pétition est accessible en cliquant ici