Pour prévenir les effets de la canicule, il faut s’hydrater correctement !


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Wolter Tom/CC0 Public Domain /Pixabay
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Bien manger, Bouger … et surtout Bien boire ! Pour prévenir les effets de la canicule, il faut s’hydrater correctement !

Les experts de EHLA, prouvent qu’une bonne hydratation a un impact fort sur la santé et favorise l’amélioration du mode de vie en l’associant à une alimentation saine et une pratique d’activité physique régulière.

En apportant des calories inutiles, la surconsommation des boissons sucrées augmente l’apport énergétique et participe ainsi à l’épidémie d’obésité. Le sucre – plus que le gras – est à l’origine du diabète de type II, de l’obésité et des maladies cardiovasculaires.

I.Le Parlement Européen s’associe à EHLA France pour une amélioration majeure de la santé publique en France

L’Alliance France pour un mode de vie sain – initiative de la Chaire Internationale sur le Risque Cardiométabolique (ICCR) – a pour objectif de rassembler et faire travailler conjointement : scientifiques, politiques, économistes de la santé, institutions. La lutte contre l’obésité, abdominale en particulier, et ses conséquences sur le diabète de Type 2 et les maladies cardiovasculaires est l’enjeu de santé de la décennie.


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« Nous faisons face à un véritable problème de santé publique mondial, la France n’y échappe pas. Nous en faisons notre cause et nous préconisons simplement de : « bien manger, bien boire et bouger », une adaptation de notre mode de vie accessible par étapes », déclare Jean-Claude COUBARD – Directeur Exécutif de l’ICCR.

Françoise GROSSETÊTE – Députée Européenne depuis 1994 et membre de la Commission de l’Environnement, de la Santé Publique et de la Sécurité alimentaire – articule son programme politique autour de ces sujets pour améliorer le mode de vie des français et de la population européenne.

« Une population en bonne santé est un atout économique car elle participe à la croissance économique du pays », nous explique-t-elle. « La santé coûte chère mais c’est un pilier important. Il faut concentrer nos efforts sur le préventif en plus du curatif car les actions de prévention coûteraient moins chères, feraient diminuer le coût du curatif et sont plus bénéfiques », rajoute Françoise GROSSETÊTE.

Elle renchérit en mettant l’accent sur l’importance de former, d’éduquer et de prévenir dès le plus jeune âge.

Françoise GROSSETÊTE, en intégrant l’Alliance France pour un mode de vie sain, partage et s’associe aux messages de EHLA France auprès des Institutions politiques, dont le Parlement Européen. En ce sens, un financement a déjà mis en place dans le but d’inciter la consommation de fruits, de lait et d’eau dans les établissements scolaires dans toutes l’Europe.

II.Comment mieux s’hydrater ?

D’après le Pr. Luc TAPPY – Professeur de physiologie, Faculté de Biologie et Médecine à l’Université de Lausanne (Suisse) – « les boissons sucrées constituent un véritable danger sur la santé. »

Elles ne procurent pas l’effet de satiété que l’on retrouve dans les aliments et stimulent l’appétit vers des aliments caloriques. Les boissons sucrées sont également fortement responsables du nombre de cas d’obésité dans le monde.

Le Pr. Luc TAPPY – explique qu’il faut apprendre à mieux les consommer :

« Il faut réduire l’apport calorique dans les boissons de façon naturelle. Les boissons sucrées ne sont pas à bannir catégoriquement, c’est un plaisir qui doit être consommé occasionnellement.

– Les jus de fruits sont également des boissons dont la teneur en sucre est importante et qui ont un effet sur l’augmentation des risques d’obésité. Toutefois, ils peuvent servir à court terme de boissons de substitution pour passer des boissons sucrées à l’eau.

– Les boissons light sont à consommer avec modération car elles suscitent l’envie de consommer du sucre et leurs effets sur la santé sur le long terme sont encore méconnus.

– Le meilleur moyen d’avoir une hydratation saine est de boire de l’eau.

– Il préconise également la consommation de thé et de café sans sucre ajouté.

III.Les boissons sucrées ne sont pas les seules responsables des risques d’obésité, de diabète de type II et des maladies cardiovasculaires.

La consommation excessive de sucre est nocive au même titre que l’alcool et le tabac » d’après le Pr. Luc TAPPY, « mais n’est pas l’unique responsable de ces pathologies ». Selon ce dernier, « accuser le sucre d’être le seul aliment fautif, responsable de l’épidémie d’obésité et de diabète présente un risque ». Le problème porte sur le cumul des calories inutiles entre les boissons sucrées et une alimentation trop riche en calories ;  « c’est comme si vous mangiez deux fois votre repas » alerte Luc TAPPY.

· Adopter une alimentation saine :

Plus un aliment fait grimper la glycémie, plus le corps doit fabriquer de l’insuline pour la faire baisser. En outre, plus l’index glycémique d’un aliment est élevé, moins cet aliment rassasie, on a donc envie d’en ingérer plus.

« Le plus important est de surveiller la quantité et favoriser la qualité des aliments », garantit le Pr. TAPPY.

« Outre une bonne alimentation et une hydratation saine, il est important de pratiquer une activité physique régulière et de contrôler son tour de taille », rajoute-il.

· Pratiquer une activité physique régulière

Avoir un comportement d’hygiène de vie sain consiste également à bouger, selon Françoise GROSSETETE. « Nous sommes dans une société où l’on est souvent assis (dans le métro, le train, la voiture ou encore au bureau) et l’on ne bouge pas suffisamment ». Il faut trouver un peu de temps pour faire de exercice – en moyenne 30 minutes par jour – en prenant les escaliers plutôt que l’ascenseur, en favorisant la marche ou le vélo plutôt que les moyens de transport …

IV. Selon l’OCDE, à ce rythme, en 2030, la moitié de la population française sera obèse

Le nombre de cas d’obésité en France est estimé aujourd’hui entre 10% et 15% ; il est en croissance constante. Cette augmentation est plus importante que dans les autres pays de l’OCDE depuis ces 5 dernières années ; pouvant atteindre jusqu’à la moitié de la population d’ici 2030.

Pour le système de santé, traiter les conséquences des maladies de l’obésité coûte entre 2% et  3% du budget de la santé à l’échelle européenne ; pouvant aller jusqu’à 6% pour les pays comme les USA.

Au niveau économique, le poids de l’obésité sur la société est estimé à 1% du PIB dans les régions européennes.

Les causes principales sont les facteurs environnementaux :

– Les produits de consommation : La plupart des aliments contiennent une forte teneur en sucre et en sel. « En effet, la balance énergétique c’est modifiée ; par rapport au poids que les individus avaient il y a une trentaine d’année, ils ont eu une surconsommation d’environ 400 à 500 kilocalories par jour », explique le Pr. TAPPY.

– La sédentarité

– L’évolution des marchés de l’emploi et des conditions de travail : D’après les données de l’OCDE, les emplois deviennent de plus en plus sédentaires – se caractérisant par moins de déplacements, et par un travail statique dans un bureau.

Les durées de travail se sont allongées sur les dernières années, laissant moins de temps pour manger et favorisant ainsi la consommation de produits préparés (haute teneur en sure et en sel) et la restauration rapide.

Source/Crédit : « The European Healthy Lifestyle Alliance » (EHLA)